Brûlerie de Belleville

Du café frais pour Tous

C’est en rentrant d’un voyage en Australie que Thomas Lehoux s’est pris de passion pour le café. Autodidacte, il est devenu barista en étudiant et en apprivoisant ce produit en pleine évolution. En 2012, il ouvrait Ten Belles, l’un des premiers coffee shops parisiens avant de lancer sa propre marque de café : Cafés Belleville.
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Thomas, où as-tu grandi ?
J’ai grandi à Angers dans le Maine-et-Loire, puis j’ai vécu à Londres et en Australie avant de revenir m’installer à Paris.
Dans quelles circonstances es-tu parti vivre à Londres ?
En France, j’étais en fac d’histoire ancienne et médiévale et je travaillais dans la restauration pour payer mes études. A ce moment-là, mes frères vivaient à Londres et j’ai eu envie de les rejoindre. Là-bas, j’ai continué dans ce milieu, puis je les ai suivis à Sydney où j’ai vraiment commencé à travailler dans des coffee shops et à découvrir cet univers…

Belleville is a Parisian coffee-roasting created by three professionals of the coffee in the 19th arrondissement in Paris. From left to right: Anselme Blayney, David Flynn and absent Thomas Lehoux this day there.
Belleville is a Parisian coffee-roasting created by three professionals of the coffee in the 19th arrondissement in Paris. From left to right: Anselme Blayney, David Flynn and absent Thomas Lehoux this day there.

Qu’est-ce que tu as découvert ?
Une certaine idée du service. C’est à la cool, mais c’est sympa et bien fait. Pour moi, c’est ce qu’on doit proposer. Ce n’est pas toujours le cas en France, car les lieux où le service est de qualité sont souvent très guindés. Ça m’a donné envie d’ouvrir mon propre lieu à Paris.
Pour quelles raisons es-tu revenu en France ?
J’avais 20 ans, je suis rentré pour des raisons personnelles. En arrivant, j’ai cherché du travail dans le milieu du café mais il n’y avait rien, à part chez Malongo ou d’autres grandes marques. Le seul lieu dédié au café était la Caféothèque à Paris, mais ils ne voulaient pas me prendre ! Ils ne me prenaient pas au sérieux… Donc j’ai bûché pendant 2 mois, j’ai décroché le job et ça m’a passionné. Quand on met les pieds dans le café et qu’on s’y plaît, on devient fou.

©encore-magazine.fr

Ouvert le samedi seulement de 11h30 à 17h30 - Saturdays only, 11:30am-5:30pm